Les voyages atypiques connaissent depuis quelques années un grand succès auprès des visiteurs et des agences touristiques. Cette tendance résulte de l’alliance du tourisme traditionnel et du marketing. En France, l’économie repose en majeure partie aux activités liées au voyage. Et parmi les richesses culturelles présentées aux vacanciers, on retrouve les vins. En effet, il est lié à l’histoire de la localité et la gastronomie. Voici donc les raisons de la réussite de l’œnotourisme dans l’Hexagone.
Une activité en pleine expansion
De nombreux thèmes existent pour qualifier le mariage entre le vin et le tourisme. Ainsi on entendra sans doute parler de « œnotourisme », « enoturismo », ou encore « winetourism ». Ce phénomène donne naissance à de nouvelles activités touristiques comme le circuit de vente directe. Il contribue dans ces cas à la popularité du secteur et à la fidélisation des clients. En outre, comme le domaine attire de nouveaux visiteurs, les personnes qui travaillent dans le milieu n’envisagent plus de quitter la campagne pour aller s’installer en ville afin de trouver du travail. Il déniche des opportunités inédites grâce à l’enoturismo. En effet, en 2016 par exemple, la filière a attiré plus de 10 millions de touristes contre 7,5 millions en 2009. Le monde du vin dans l’Hexagone est en train d’entrer dans une nouvelle ère. Actuellement, un peu partout en France, mais notamment dans le sud, les régions viticoles s’affirment comme des circuits touristiques. La découverte du vin français passionne également les étrangers plus précisément les Belges, les Britanniques, les Allemands, les Néerlandais et les Américains. Mais cet engouement ne touche pas seulement la France, l’Espagne, la Russie ou encore l’Italie sont envahis par des mordus du vin. L’œnotourisme fait connaître aux amateurs le monde du vin et l’amour des producteurs pour ce produit. Les régions, peu visitées il y a quelques années, deviennent aujourd’hui une destination phare pour le tourisme. La Géorgie est sortie de son silence pour recevoir des vacanciers en quête de l’histoire du vin.
Des producteurs désireux de partager leur passion
Effacé depuis quelques années par le tourisme de masse, le tourisme vitivinicole a repris du poil de la bête. Il invite de nos jours les vacanciers à découvrir le patrimoine des vignobles historiques. Comprendre le vin, cette boisson séculaire est plus qu’une mouvance. La consommation de vin est devenue un intérêt commun, car les individus ont tendance à se passionner de plus en plus à l’origine des aliments et des boissons de choix. Et les producteurs sont les mieux placés pour joindre les attentes culturelles. Ils permettent d’explorer les territoires agricoles et leur diversité culturelle. Ils ont même créé, pour certains, des entités pour accueillir les visiteurs qui viennent dans la région pour se familiariser avec le produit de la vigne. Les destinations labellisées Vignobles et découvertes assurent, par exemple, le maintien du haut niveau de qualité des offres œnotouristiques délivrées par un ensemble de professionnels (viticulteurs, hôtes, restaurateurs…). On n’y retrouve l’histoire de la maison, les différents outils qu’ils utilisent par le passé ainsi que leurs méthodes de travail. On atterrit donc dans un musée destiné aux vins et aux propriétaires. La région viticole elle-même favorise cette initiative en communiquant sur ces particularités. Les modestes musées privés au sous-sol de la cave des maisons en Corse, Jura, ou Languedoc ce sont se sont mués en de véritables centres d’exposition de tout ce qui a eu un lien à la viticulture et à la vinification de la localité.
L’œnotourisme, une affaire mondiale
Le vin est une affaire sérieuse. Depuis 2016 il y a même un organisme des Nations Unies qui se consacre à la croissance et à l’alimentation du tourisme du vin : OMT-Organisation des Nations Unies pour l’œnotourisme. Le Cinque Terre en Italie, a en conséquence intégré le patrimoine mondial de l’UNESCO en 1991. On peut aussi remarquer l’intérêt pour ce secteur par la valorisation du paysage, mais également de la mise en avant du patrimoine architectural des caves. Les grands domaines viticoles ont aujourd’hui recours à d’illustres architectes pour concevoir les bâtiments des exploitations. On peut citer comme exemple Jean Nouvel (château La Coste) en Provence. Un voyageur amateur de vin n’est pas seulement un explorateur régulier. Cette démarche propose à de nouveaux genres de vacanciers à s’intéresser à ce secteur. Sans rien connaître à cet univers, ils sont fascinés par l’improbable mariage entre la viticulture et l’art moderne. Ainsi, les passionnés de l’architecture se retrouvent dans une cave à vin. Pour les propriétaires, il s’agit de se différencier de la concurrence en revendiquant une nouvelle perspective, un nouveau pouvoir d’attraction. Un touriste du vin n’est peut-être pas un passionné de vin, et un friand de vin n’est pas seulement un amateur de vin normal. Les magazines spécialisés l’affirment clairement ; il existe différents types d’œnotourisme.
Bien qu’une chose soit certaine, le vin les lie tous. Que vous participiez aux vendanges ou à une dégustation de vin, vous êtes en mesure de rapporter des souvenirs inoubliables et de rencontrer des amis pour la vie.
L’œnotourisme pour une progression économique
L’œnotourisme joue donc depuis quelques années le rôle d’accélérateur économique. Destinés à ses débuts au grand nom du secteur, les petits viticulteurs sont aujourd’hui entrés dans la danse. L’expérience client autour du vin passe par la mise en valeur de son territoire et de ses ambassadeurs : vignerons, maisons, coopératives, restaurants et établissements d’hébergement. Il a donc permis la valorisation des savoir-faire locaux, outre que le vin. Il a donné l’occasion à ce secteur d’être sous la lumière des projecteurs et de montrer l’excellence de la région ou de pays où il est pratiqué. Il ne faut pas croire que l’œnotourisme s’arrête à l’univers du vin. Il touche également le domaine sportif, en suggérant des randonnées pédestres ou équestres, et le monde de la gastronomie en proposant aux visiteurs de goûter aux produits avec la spécialité des lieux. En fait, les vacances parfaites intègrent le vin et la nourriture au même moment au même endroit. Le gastro-touriste recherche les meilleures habitudes œnogastronomiques, aussi bien l’expérience gastronomique de l’étoile Michelin que les saveurs typiques de la cuisine traditionnelle.
De ce fait, on trouve de plus en plus d’offres sur Internet concernant le tourisme vitivinicole. C’est une grande opportunité, car aujourd’hui on organise les prochaines vacances via cette plate-forme.
Les raisons du succès de l’œnotourisme dans le monde
Le winetourism rencontre ce grand succès, car les acteurs de ce secteur possèdent un amour inconditionné de leur terroir, de leurs produits et de la gastronomie. Ils redoublent donc d’efforts pour faire connaître aux visiteurs les perles de leur région. Et même si la visite des caves reste le point central du tourisme vitivinicole, on retrouve en périphérie diverses activités aussi intéressantes les unes que les autres. Les ateliers de vinification, nuitées dans les vignobles ou les châteaux, itinéraires tels que la Route des vins, promenades et randonnées faciles dans les vignobles, cours et conférences dans les écoles de vin… accordent des moments inoubliables et conviviaux. La qualité de l’offre œnotouristique a donc progressé depuis quelques années. Les vignobles traditionnels suscitent chez les amateurs de vin un respect inconditionnel. Mais les prestations ne s’arrêtent pas à ce genre de clientèle, ils se tournent également vers les passionnés de l’art ou du naturisme. En Californie, en Australie et en Afrique du Sud, l’œnotourisme est devenu une force énorme et, dans certains cas spécifiques, il représente maintenant des profits plus importants que la vente au détail du vin lui-même.