- l'aération ou l'oxygénation à partir d'oxygène gazeux
- les traitements thermiques
- la centrifugation et la filtration avec ou sans adjuvant de filtration inerte
- l'emploi d'anhydride carbonique, également appelé dioxyde de carbone, d'argon ou d'azote, soit seuls, soit en mélange entre eux, afin de créer une atmosphère inerte et de manipuler le produit à l'abri de l'air
- l'emploi de levures de vinification sèches ou en suspension vinique
- l'emploi, pour favoriser le développement des levures, d'une ou des substances suivantes éventuellement complétées d'un support inerte de cellulose microcristalline : addition de phosphate diammonique ou de sulfate d'ammonium, addition de bisulfite d'ammonium, addition de dichlorhydrate de thiamine
- l'emploi d'anhydride sulfureux, également appelé dioxyde de soufre, de bisulfite de potassium ou de métabisulfite de potassium, également appelé disulfite de potassium ou pyrosulfite de potassium
- l'élimination de l'anhydride sulfureux par des procédés physiques
- le traitement par des charbons à usage œnologique
- la clarification au moyen de l'une ou de plusieurs des substances suivantes à usage œnologique : gélatine alimentaire, matières protéiques d'origine végétale issues de blé ou de pois, colle de poisson, caséine et caséinates de potassium, ovalbumine, bentonite, dioxyde de silicium sous forme de gel ou de solution colloïdale, kaolin, tanin, enzymes pectolytiques, préparation enzymatique de bétaglucanase
- l'emploi d'acide sorbique sous forme de sorbate de potassium
- l'emploi d'acide L(+) tartrique, d'acide L-malique, d'acide D, L-malique ou d'acide lactique pour l'acidification
- l'emploi pour la désacidification, d'une ou plusieurs des substances suivantes : tartrate neutre de potassium, tartrate de calcium acide L(+) tartrique, préparation homogène d'acide tartrique et de carbonate de calcium en proportions équivalentes et finement pulvérisée
- l'addition de résine de pin d'Alep
- l'emploi de préparations d'écorces de levures
- l'emploi de polyvinylpolypyrrolidone
- l'emploi de bactéries lactiques
- l'addition de lysozyme
- l'addition d'acide L-ascorbique
- l'utilisation de résines échangeuses d'ions
- l'utilisation dans les vins secs de lies fraîches, saines et non diluées qui contiennent des levures provenant de la vinification récente de vins secs
- le barbotage à l'aide d'argon ou d'azote
- l'addition d'anhydrique carbonique
- l'addition d'acide citrique en vue de la stabilisation du vin
- l'addition de tanins
- le traitement : des vins blancs et des vins rosés par le ferrocyanure de potassium, des vins rouges par le ferrocyanure de potassium, ou par le phytate de calcium
- l'addition d'acide métatartrique
- l'emploi de gomme arabique
- l'emploi d'acide D, L-tartrique, également appelé acide racémique, ou de son sel neutre de potassium, en vue de précipiter le calcium en excédent
- l'utilisation pour favoriser la précipitation des sels tartriques : de bitartrate de potassium ou hydrogénotartrate de potassium, de tartare de calcium
- l'emploi de sulfate de cuivre ou de citrate de cuivre pour l'élimination d'un défaut de goût ou d'odeur du vin
- l'addition de caramel, au sens de la directive 94/36/CE du Parlement européen et du Conseil du 30 juin 1994 concernant les colorants destinés à être employés dans les denrées alimentaires afin de renforcer la couleur
- l'usage de disques de paraffine pure imprégnés d'isothiocyanate d'allyle afin de créer une atmosphère stérile
- l'addition de dicarbonate de diméthyle (DMDC) aux vins pour assurer leur stabilisation microbiologique
- l'addition de mannoprotéines de levures pour assurer la stabilisation tartrique et protéique des vins
- le traitement par électrodialyse pour assurer la stabilisation tartrique du vin
- l'emploi de l'uréase, pour diminuer le taux de l'urée dans les vins
- l'utilisation de morceaux de bois de chêne dans l'élaboration et l'élevage des vins, y compris pour la fermentation des raisins frais et des moûts de raisins
- l'emploi : d'alginate de calcium, ou d'alginate de potassium
- la désalcoolisation partielle des vins
- l'utilisation de copolymères polyvinylimidazole - polyvinylpyrrolidone (PVI/PVP), afin de réduire les teneurs en cuivre, en fer et en métaux lourds
- l'addition de carboxyméthylcellulose (gommes de cellulose) pour assurer la stabilisation tartrique
- le traitement aux échangeurs de cations pour assurer la stabilisation tartrique du vin...
Contre-étiquette imaginaire
Dire ce qu'on fait, faire ce qu'on dit. Transparence, intégrité. Voilà peut-être une ''chapelle'' qui pourrait réunir tout le monde, tout le vignoble ? Sauf à craindre que la mise au jour de certains aspects du vin, de sa ''fabrication'', soit commercialement parlant, un peu risqué. En effet, plus de 40 pratiques et traitements œnologiques sont autorisés dans l’UE, et ils sont assez peu ragoutants dans l’ensemble : gélatine alimentaire ou ferrocyanure de potassium ne font pas exactement rêver… Ci-après ce qui pourrait être la contre-étiquette du vin le plus technologique du monde, si la transparence était de mise.
40 et quelques pratiques et traitements œnologiques (ou le vin robocop)