Les Vindic d'or récompensent les blogs qui réveillent le vin assoupi sur ses lauriers depuis parfois 72 lustres. Les AntiVindic d'or débarquent aujourd'hui pour mettre à l'honneur les blogueurs (ou journalistes) qui ne se privent pas de désosser un vilain vin : parce qu'on parle trop, voire exclusivement, des bons vins (souvent au prétexte fallacieux que la filière serait tellement menacée, alors vous comprenez il faut faire bloc, et surtout ne pas appuyer là où ça peut faire mal, ET BLA BLA BLEH). Donc, voici quelques-uns des critiques ès-pinard francophones les plus kick-ass du moment.
Le sommelier aux 25 000 tweets n'hésite pas à dégommer les vins qu'il n'aime pas ou qui goûtent de travers.
Il est le révélateur de piquettes le plus actif, d'assez loin, et ça valait bien un gros AntiVindic d'or.
Tout Air VF qu'il soit, le Gerbelle peut avoir la main lourde, et c'est à mettre absolument à son crédit.
Il peut indifféremment taper sur certains vins de la grande distribution, un bordeaux de pipole ou quelque champagne connu.
Sieur Vincent cogne surtout les installés, notamment les 100/100, les d'la haute qui ne méritent pas leur pédigrée.
Il envoie jusqu'à de l'hermitage à l'évier, et ça le hisse sans peine à hauteur d'AntiVindic d'or.
Le bad boy. On ne le présente plus. Quand il n'aime pas, il est froid comme un pic à glace.
Les deux compères crash-testent, en vidéo, des bouteilles goûtées à l'aveuglette. Forcément, quelquefois, ça dézingue.
Mention spéciale à Eva qui a concocté un petit guide des vins les plus atroces... en rébus.
David c'est plutôt un gentil, mais régulièrement quand ça ne passe pas, il le dit tout net (on en profitera pour soulever ici l'étrange choix du jury du ''Wine Blog Trophy'' qui ne l'a pas sélectionné parmi les cinq finalistes du concours éponyme, alors que c'est bien lui qui avait obtenu le plus de ''votes'' via Facebook... Est-ce à dire que ces ''votes'' n'étaient qu'une triste machine à clics pour le bouzin ? Ah oui, le règlement stipule qu'ils ne sont pas pris en compte par le jury... En internet, ça s'appelle un BON GROS FAIL).